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Comme une héroïne 2
7 avril 2010

Comment sortir avec un mec trop bien pour soi?

Petite expérience: je laisse un message de désespoir sur mon mur Facebook, et j'attends de voir ce qu'il se passe...

C'est le petit Prince qui répond, encore lui. Fidèle à lui-même: spontané, tendre, réconfortant.
Le Petit Prince, il est toujours là quand ça va pas. Parce que je pense que le Petit Prince, il continue à croire que je suis sa princesse de coeur, son âme soeur, la femme de sa vie. Parfois, j'ai l'impression qu'il attend son heure. Avec une patience d'ange. Qu'il attend que je finisse par ouvrir les yeux, par cesser de m'obstiner et par revenir à lui.
Et peut-être qu'effectivement, il est le seul type d'homme auquel je pourrai jamais prétendre, même si ça m'emmerde de le reconnaître.

Et Jean De? Ben Jean De il visite des apparts et il a du Mendelssohn plein la tête et plein les doigts. Avec Jean De, faut avoir le coeur et la confiance en soi solidement accrochés, parce que c'est pas lui qui va les consolider. T'es adulte, t'es autonome, tu doutes de rien, t'as jamais peur, ok?

Jean De, il m'oblige à regarder tous mes travers en face. Les failles, les moindres bassesses. Il a un don pour me fracasser contre tout ce que je ne suis pas, tout ce que je ne fais pas correctement, tout ce qui me manque. Avec Jean De, il faut l'avouer, je me sens comme une merde. Parce que lui, il est trop tout. Trop talentueux, trop compétent, trop intelligent, trop trop trop. Et puis il insiste régulièrement sur le fait qu'il est talentueux, compétent, intelligent et tout et tout (ouais, il est un peu vantard Jean De). Je sais pas qui il essaye de convaincre en pavanant de la sorte, mais en tout cas, ben moi ça me complexe à mort, parce que je me sens toute riquiqui-nulle-pourrie à côté.

Je me suis toujours demandée ce qui lui plaisait tant chez moi, et pourquoi il avait fait des pieds et des mains pour me récupérer... Il a jamais trop su quoi me répondre. Une impression vague, indéfinissable, mon appétit pour les bonnes choses, mon aptitude au plaisir. Mouais.
En ce moment, je frôle la paranoïa et je ne peux m'empêcher de me demander: "et si je lui plaisais juste parce que je lui sers de faire-valoir?" Parce que je reste ébahie devant ses talents  et que je l'assoie dans sa supériorité? Parce que je suis tout "moins que lui". Parce que je lui renvoie une image très positive de lui-même...

Bah, c'est de la paranoïa tout ça.
Je pense qu'effectivement, Jean De a un petit problème de confiance en lui qui s'exprime non pas, comme chez moi, par une tendance à la dévalorisation systématique, mais au contraire à la survalorisation. il suffira peut-être de lui faire remarquer à l'occasion, avec une pointe d'humour et surtout sans agressivité. Lui faire gentiment remarquer quand il me blesse, comme il le fait quand moi je le blesse (oui, nous sommes deux brutes, et il se prend sans doute autant de coups involontaires que j'en reçois).

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