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Comme une héroïne 2
30 juin 2010

Le troisième

Jean De et moi sortons d'une nouvelle zone de turbulence. J'en suis en grande partie responsable. Le stress, l'épuisement et les hormones ont fini par avoir raison de mes nerfs fragiles et de la belle sérénité qui m'habitait ces dernières semaines. Sérénité que j'aspire à retrouver au plus vite, parce qu'elle m'a permis de vivre des moments d'une qualité et d'une intensité incroyables, comme je ne pensais pas pouvoir en revivre avec un homme.

Tout est parti d'un mot, "plaire", qu'il a utilisé il y a 2 semaines de cela pour parler d'une fille que nous avons rencontrée récemment. Le contexte est un peu plus complexe que cela (et je soupçonne Jean De de faire preuve d'un brin de mauvaise foi, mais passons). Bref, juste un mot, qui a rétroactivement déclenché un cataclysme dans mon cerveau fatigué et gorgé d'hormones. Il nous aura fallu 3 jours de pourparlers intensifs pour régler l'affaire!

Ce qui est intéressant dans nos disputes, c'est qu'un problème de surface permet toujours d'en faire affleurer d'autres. Plus profonds, mieux cachés... J'ai par exemple découvert que Jean De ne me juge pas fiable, pas rassurante. Je lui envoie paraît-il une multitude de signes qui vont dans le sens d'une relation à durée déterminée (comprenez: il redoute que je le jette du jour au lendemain sans raison)...

Le problème, c'est que c'est lui-même qui a posé les bases de la durée déterminée, quand nous avons commencé à sortir ensemble. Depuis ce jour, je ne fais que jouer son jeu, en évitant tout ce qui pourrait lui faire craindre un attachement trop gluant. J'ai donc banni "mon coeur" de mon vocabulaire (et pourtant dieu sait que je lutte pour ne pas en lâcher un par mégarde!). Je me retiens de lui dire "je t'aime" depuis des mois. Je n'ai jamais évoqué la possibilité de prendre des vacances avec lui. Mon seul coup de folie a été de lui annoncer que je compte trouver du travail sur Gotham.

A présent, il me reproche d'être trop légère, trop insaisissable... Zut. J'ai trop bien joué mon rôle de fille indépendante! Il ne sent pas à quel point je tiens à lui. Il ne se rend pas compte que je l'aime passionnément, et qu'il est en train de devenir mon troisième grand amour. Il ne le sais pas, parce que je ne lui ai jamais dit. Je ne lui ai jamais dit que c'est lui que je veux et personne d'autre.

Je ne suis pas certaine qu'il soit "le bon", "l'homme de ma vie". Par contre, ce dont je suis certaine, c'est que j'ai envie que ce soit lui. Et ça, il faudra que je lui dise.

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Comme une héroïne 2
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