Je lui ai tapé une énorme crise. De doute, de

Je lui ai tapé une énorme crise. De doute, de délire, de je ne sais pas trop quoi. J'ai terminé en le suppliant de me larguer, parce que c'est bien plus confortable d'aller se morfondre dans son coin parce que personne ne nous aime que de construire quelque chose avec l'imperfection de la réalité et les responsabilités d'une vie d'adulte. Il m'a recadrée avec fermeté et douceur, et il m'a dit "je m'en fous, je reste".

Et là, allez savoir pourquoi, tout s'est détendu en moi. Comme des vannes qui se rouvrent et laissent de nouveau circuler ce qu'elles retiennent. Le désir, le désir verrouillé depuis au moins 2 semaines, a recommencé à me chatouiller le bas ventre. Depuis hier soir, il est là dans mon ventre, qui pulse doucement, au rythme de mon coeur.

Je me sens folle à lier.