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Comme une héroïne 2
27 mars 2010

Comment cliquer-glisser son ex dans la corbeille de son bureau mental?

Je vais vraiment finir par croire que je fonctionne à l'énergie solaire... Aujourd'hui, temps gris et pluvieux: batteries à plat.

J'enchaîne les rêves étranges. Tous mes ex passent en revue. Jean De, lui, n'est présent que dans mes pensées.
Cette nuit, je me suis retrouvée dans la chambre d'hôtel de Charming (disons plutôt un acteur qui ressemblait vaguement à Charming) et de sa nouvelle copine (une blonde de série B) en compagnie de son couple de meilleurs amis que je ne pouvais plus m'encadrer. Sa meilleure amie m'expliquait qu'il ne m'avait jamais vraiment aimée et à quel point il était heureux aujourd'hui. Ca m'a fait beaucoup de peine sur le coup.

Je me demande si je ne suis pas en train de "classer mes anciens dossiers". Tous mes sentiments, mes regrets, mes petites rancœurs quittent le devant de ma scène mentale et s'enfoncent dans la partie inconsciente de ma mémoire. Une sorte de cliquer-glisser dans la corbeille de l'ordinateur (quand ce genre de métaphore me vient à l'esprit que je me dis que je me suis dangereusement geekisée!)

Pas de nouvelles de Jean De depuis mercredi soir. C'est peut-être rien pour toi, mais pour moi ça veut dire beaucoup. D'habitude, je panique au bout de 24h. Ces derniers temps, je m'entraîne tout doucement à tolérer l'absence et le manque, comme une grande fille. Non, ce n'est pas parce qu'il ne m'appelle pas TOUS LES JOURS qu'il ne pense pas à moi et qu'il ne m'aime plus, c'est juste parce qu'il est en Allemagne pour un salon et qu'il a un max de boulot. Et puis c'est pas en lui cassant les bonbons que j'obtiendrai plus d'attention de toutes manières.

Forte de cette déduction hypra pertinente, je me suis donc fixé un nouvel objectif machiavélique: je vais être tellement peu casse-couille, tellement merveilleuse, tellement douce, patiente et attentionnée qu'il crèvera encore plus d'envie de m'avoir avec lui, qu'il culpabilisera à mort de ne pas m'avoir laissée seule si longtemps et qu'il fera tout pour se faire pardonner. Je vous l'avais dit, c'est absolument machiavélique.
Le risque, c'est que je sois trop coulante et qu'il finisse par relâcher tous ses efforts...

En attendant, je comble le manque en écrivant au jour le jour mes pensées sur un exemplaire de La Mécanique des femmes de Calaferte. Peut-être que je l'offrirai un jour à Jean De. Peut-être pas si je me rends compte qu'il risque de me prendre pour une psychopathe en le lisant.

Et puis moi aussi j'ai un max de boulot, soit dit en passant, ce qui m'empêche de trop sentir le manque. Je me débats comme une débile avec mon CMS. J'arrive à rien, je me sens complètement larguée. Je suis partie pour passer mon weekend entier dessus, sans garantie de succès. Je sens que je vais péter un plomb!
M'enfin, je vais faire de mon mieux. On verra bien ce que ça donne au final.

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